Une nouvelle occasion d'admirer les qualités de grimpeurs de Pierre Allain et Raymond Leininger, qui en 1937 n'avaient pas froid aux yeux. C'est une "arête" qui en fait ressemble plutôt un éperon, voir même à un pilier.
L'approche est assez scabreuse comme toujours dans ce coin pour franchir les rimayes, puis le socle aux abords du couloir déliquescent Plan-Crocodile n'est pas très sympathique, il ne faut pas trop s'y attarder. Enfin, l'escalade devient athlétique d'abord en cheminée, puis en fissures et murs raides, entrecoupés par une dalle qui se franchit en artif sur pitons en place. Le retour se fait par l'arête Plan-Midi, jolie touche finale.