Jean Ravier est parti vendredi à l’âge de 88 ans et le temps s’est un peu suspendu. Peut-être les parois pyrénéennes se sont-elles mises à l’ombre depuis pour cacher leur tristesse ? Peut-être pleurent t’elles discrètement à la faveur d’un nuage lourd de menaces ? Je préfère penser qu’elles sourient fièrement lorsqu’un rayon de soleil épars vient les enflammer, en souvenir de cette cordée espiègle et décalée, celle de Jean et Pierre, mais aussi de leurs nombreux amis, qu’ils n’hésitaient pas à embarquer dans leurs aventures verticales et rocambolesques. Merci Jean.